Dans une société inclusive, on ne distingue pas les besoins d’une personne valide par rapport à celle d’une personne en situation de handicap. Elles ont toutes les deux besoin de travailler, de se déplacer, de partir en vacances, etc. Ce qui importe, c’est la prise en compte des spécificités du handicap pour adapter offres, infrastructures et projets.
La montée dans un véhicule peut être difficile, voire impossible sans aide. La famille reste donc le principal recours pour les déplacements, car l’utilisation d’autres modes de transport, même en l’absence d’un véhicule personnel, est peu répandue.
Outre les difficultés d’accès au logement, au travail ou dans les espaces communautaires et commerciaux en raison de la présence de marches (absence de plan incliné ou de rampe), de l’absence d’ouverture automatisée de portes, portails ou garages, la qualité des voies d’accès, l’inadaptation des trottoirs et la dangerosité de la voirie sont autant de freins à l’autonomie en matière de déplacement.
Prendre en compte les besoins des personnes en situation de handicap nécessite donc des services adaptés pour faciliter leur transport et autonomiser leurs déplacements.
L’accès aux loisirs et au tourisme pour les personnes en situation de handicap est un enjeu majeur, consacré en droit à l’échelle internationale en 2006 par la Convention des Nations Unies sur le Handicap qui prévoit « l’identification et l’élimination des obstacles et barrières à l’accessibilité » et qui souligne la nécessité de « faire en sorte que les personnes handicapées aient accès aux lieux d’activités culturelles tels que les théâtres, les musées, les cinémas, les bibliothèques et les services touristiques. »
Pour y parvenir, de nombreux pays développent des politiques actives promouvant le tourisme accessible. Elles visent à soutenir un processus de mise en accessibilité de nombreux équipements et activités touristiques, culturelles et sportives comme les musées, parcs, églises, hôtels, restaurants, centres et bases nautiques, par exemple.
Des labels comme ATH (Association Tourisme et Handicaps) en France recensent les sites accessibles.
Il est important de visiter les campus avant de postuler à une formation afin de vérifier qu’ils soient compatibles avec la situation de handicap. La plupart des campus universitaires disposent d’un service d’aide aux étudiants en situation de handicap et les grandes écoles ont souvent un référent handicap pour faciliter le passage des concours et l’organisation des études.
Il est ainsi possible d’avoir un cursus aménagé avec des accompagnements personnalisés et du temps supplémentaire lors des examens.
Certains étudiants tuteurs sont même chargés de prendre les notes des cours à la place des étudiants qui ne pourraient le faire.